vendredi 24 mai 2024

Offensive du 7 octobre : les accusations de viols étaient des fabrications de toutes pièces

Al-Mayadeen

La thèse de viols perpétrés par les combattants du Hamas, largement contestée, est de nouveau démentie, cette fois par l’Associated Press.

Lorsque le Hamas a lancé l’opération « Déluge al-Aqsa » le 7 octobre, « Israël » a inventé de toutes pièces, dans le but de gagner un soutien international à son opération génocidaire, des accusations selon lesquelles des combattants de la Résistance auraient agressé sexuellement des Israéliennes sur le site du festival de musique.

Depuis lors, la tentative trouble de l’occupant de dénigrer la Résistance en accusant faussement ses combattants de violer des femmes de colons, a été démentie à de multiples reprises.

Les allégations d’ « Israël » s’appuient largement sur les témoignages apportés par Zaka, un groupe de secours israélien qui a soumis un rapport à l’ONU concernant les fausses accusations de viol du 7 octobre.

Il a ensuite été révélé que le fondateur de ZAKA lui-même, Meshi-Zahav, a été condamné pour viol et pour avoir exploité son pouvoir afin d’agresser sexuellement des jeunes filles.

Dans ce contexte, l’Associated Press a examiné les témoignages de deux volontaires de ZAKA et a découvert qu’ils avaient induit le public mondial en erreur en lui faisant croire que les combattants du Hamas avaient agressé sexuellement des Israéliennes le 7 octobre.

Faux témoignages

L’AP a relayé le témoignage de Chaim Otmazgin, un volontaire de ZAKA qui a ramassé les corps après l’opération. Le témoignage d’Otmazgin s’appuie sur une « interprétation des abus sexuels » plutôt que sur des preuves.

Otmazgin aurait trouvé le corps d’une adolescente israélienne, dont le pantalon était baissé, et il a automatiquement supposé qu’elle avait été violée. Lorsqu’il a raconté ce qu’il avait vu aux enquêteurs et aux journalistes, il leur a livré son interprétation. Cependant, le volontaire affirme aujourd’hui qu’il n’a jamais dit qu’elle avait été agressée sexuellement, bien que l’agence AP ait constaté que son témoignage y faisait largement allusion.

Trois mois après le témoignage, ZAKA a rapporté que l’interprétation d’Otmazgin était erronée et a découvert qu’un groupe de soldats israéliens « avait traîné le corps de la jeune fille à travers la pièce pour s’assurer qu’elle n’était pas piégée », ce qui explique pourquoi son pantalon était baissé.

Un autre témoignage est celui de Yossi Landau, qui affirme avoir vu une femme enceinte dont le fœtus était encore attaché au cordon ombilical, mais à l’extérieur de son corps. Landau aurait appelé Otmazgin à cette vue, mais ce dernier a lui-même nié son témoignage.

Selon Otmazgin, ce qu’il a vu, c’est une femme obèse et une masse non identifiable reliée à un cordon électrique. Cependant, Landau a délibérément raconté aux médias du monde entier ce qu’il avait vu à tort.

Le chaos qui a trompé l’opinion publique

À la suite de l’opération du 7 octobre, le protocole standard d’ « Israël » pour de telles attaques n’a pas pu être utilisé en raison de leur ampleur et de leur caractère inattendu. L’occupation a donc déployé ses forces dans deux colonies concentrées, Sderot et Ofakim, et a négligé le site du festival.

Les médecins légistes qui ont été envoyés sur place par la suite ont été dispersés sur le site du festival. Toutefois, le groupe chargé de rassembler les corps des colons était composé de 3000 bénévoles, pour la plupart juifs orthodoxes, qui n’étaient pas qualifiés pour déterminer s’il y avait eu agression sexuelle.

En outre, ils étaient chargés de séparer les colons des combattants du Hamas tombés en martyrs au cours de l’opération, et n’étaient donc pas à la recherche de signes d’agression sexuelle présumée.

De plus, lorsque les journalistes ont interrogé les volontaires de ZAKA, le protocole habituel n’a pas été respecté, ce qui a permis à des volontaires non qualifiés de dire n’importe quoi sans consulter le porte-parole officiel.

Par conséquent, ils ont relayé ce qu’ils avaient vu, sachant parfaitement qu’ils n’étaient pas des spécialistes capables d’identifier des signes d’abus sexuels, ce qui rendait leurs récits peu fiables, et par conséquent non crédibles.

Un blogueur en cuisine et un réalisateur israélien ont écrit une histoire de viol par le Hamas pour le compte du New York times

Le New York Times, qui a délibérément fait la promotion des fausses allégations d’abus sexuels commis par le Hamas sur des colons israéliens le 7 octobre, a été démenti à plusieurs reprises par une analyse approfondie des antécédents des auteurs de son article infâme accusant la Résistance de tels actes.

En plus de confier à des auteurs non qualifiés, un réalisateur israélien et un jeune diplômé, le soin d’écrire l’article le plus incriminant, des rédacteurs du journal ont révélé que l’article avait été rédigé à la hâte et qu’il n’avait pas fait l’objet d’une recherche ou d’une analyse approfondie.

En outre, la famille d’un personnage clé de l’article du NYT a affirmé que les journalistes avaient manipulé leurs déclarations, a rapportéPress TV, citant des médias israéliens.

Un jour après la publication du rapport, le site d’information israélien Ynet a interviewé les parents de Gal. Ils ont souligné l’absence de preuves à l’appui de l’affirmation selon laquelle elle aurait été violée, affirmant que les journalistes du journal les avaient interrogés sous de faux prétextes.

Les parents ont déclaré qu’ils n’étaient pas au courant de la question des agressions sexuelles avant la publication de l’article dans le quotidien américain. En outre, les sœurs de Gal ont réfuté avec véhémence les allégations de viol.

Le journal israélien Haaretz a rapporté que la police israélienne éprouve les plus grandes difficultés à localiser et à retrouver les colons israéliens qui auraient été victimes d’agressions sexuelles ou témoins de tels actes prétendument commis par le mouvement de résistance du Hamas lors de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » du 7 octobre.

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Source : Al-Mayadeen


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