L’oligarchie néolibérale a un problème

Régis de Castelnau

Nous avons assisté comme souvent à une chose étrange dans les torrents de commentaires qui ont accompagnés la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. 

Tout le monde (à peu de choses près) s’est mis à discuter doctement des motivations et des objectifs de l’incontestable psychopathe installé à l’Élysée par les grands intérêts avec cette décision à l’emporte-pièce. Et chacun de dresser des plans sur la comète sur les possibles conséquences en y cherchant fiévreusement une rationalité politique. Le problème, c’est qu’il n’y en a pas.

Cet homme est doté d’une personnalité trouble et force est de constater que la seule véritable motivation de tous ses actes est d’abord la satisfaction d’un narcissisme totalement maladif. Inutile de convoquer Machiavel pour ce faux-dur, faux habile, faux intelligent, faux cultivé. Mais vrai pervers.

Cependant, il ne faut pas se tromper. Choisi par le Capital et installé par une forme de coup d’état en 2017, ce personnage sorti de nulle part, sans expérience, sans qualité particulière distinctive des playmobils intellectuels produits par l’ENA, et qu’en fait personne ne connaissait, avait un mandat : celui de la finalisation de la destruction néolibérale de la France. Elle se poursuit, car la servilité de Macron à ses maîtres est finalement le seul élément de cohérence de son comportement.

Mais désormais, ses traits de caractère ont pris le dessus.

L’hyper classe a maintenant un problème. Son fondé de pouvoir pour la France est devenu encombrant.

Vu du Droit