Bruno, le lâche !

Olivier Cabanel

On connaissait Bruno le déglingo, l’auteur d’un roman érotique, dans lequel un anus tient la vedette, ainsi que l’économiste qui a coûté 941 milliards au pays, mais il vient d’accrocher à son palmarès celui de lâche.

En effet, si Marine Tondelier vient de le qualifier ainsi, (lien) c’est pour lui rappeler que son gouvernement doit à la gauche le fait d’avoir été élu en 2012 grâce au barrage républicain demandé par le candidat « en marche ».

Apparemment ce concept est à sens unique, puisque Le Maire (et quelques autres de la macronie), a mis dans le même sac le NFR (Nouveau Front Républicain), et le parti d’extrême droite, et n'appelle plus au secours les insoumis comme son patron l’avait fait pour être élu. lien

En effet, ils sont nombreux ceux qui, à droite, ont la mémoire défaillante, et qui se maintiennent au deuxième tour, quitte à faire gagner le RN. De Yaël Braun Pivet à Dominique Faure, en passant par Loïc Signor, Édouard Philippe, Christelle Morançais, et bien sur Bruno Le Maire, ils sont nombreux ceux qui ont une morale à géométrie variable. lien

Alors que va-t-il se passer dimanche prochain ? Car finalement les scores entre le RN et le NFR ne sont pas si éloignés : 29,25 pour le premier, et 27,99 pour le second. lien

Les concernés vont-ils s’entêter à se maintenir quitte à faire triompher l’extrême droite ?... oubliant la célèbre déclaration de Winston Churchill : « vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». lien

Comme dit mon vieil ami africain : « la honte court comme le feu ».

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