Pour l’instant, le peuple est courtois, non-violent, délicat, doux, aimable et généreux

Théophraste

Si vous avez la télé, la radio, si vous lisez des journaux, si vous discutez au zinc du Café du Commerce ou dans les repas de famille ou (horresco referens) avec des journalistes...

... vous savez que des députés trublions déstabilisent la France, créent du désordre, de l’instabilité, affolent le peuple, les marchés, les agences de notations, les investisseurs, les agences de notation avec un gourdin qui s’appelle « Droit de vote dans l’hémicycle ». Mieux, certains élus prétendent même contester un pouvoir que le peuple a désavoué en juillet aux législatives.

Que serait-ce si le peuple prenait le relais des élus, sa brutalité étant absoute et cautionnée ainsi : « La révolution n’est pas un dîner de gala ni une œuvre littéraire, ni un dessin ni une broderie ; elle ne peut s’accomplir avec autant d’élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d’amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d’âme. La révolution, c’est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre » (1).

Théophraste R. Fabricant de fourches électroniques modernes qui chantent « Ça irai, ça ira, ça ira » quand on appuie sur un bouton du manche.

Note

(1) Citation de Mao puisée dans cet article de Bruno Guigue .

Le Grand Soir